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horne, leonora.

Citation :

⎨ when inner scars show on your face,
and darkness hides your sense of place,
well I won't speak, I will refrain and be the song,
just be the song ⎬

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✚ ( hominum revelio )

NOM ~ Horne. PRÉNOM(S) ~ Leonora, mais elle se fait appeler Leonie. SURNOM(S) ~ Leonie, Leo et ainsi de suite. DATE DE NAISSANCE & AGE ~ 06 septembre, 20 ans. LIEU DE NAISSANCE ET NATIONALITÉ ~ Birmingham. Anglaise, mais elle a des origines bulgares. STATUT ~ Elle est actuellement élève en première année d'Etudes Supérieures de la Magie. SANG ~ Sang-mêlé. BAGUETTE ~ Sa baguette mesure 25,5 cm et a été fabriquée en bois de vigne et contient un cheveu de Vélane. Elle la manie très aisément. ANIMAL DE COMPAGNIE ~ Son animal de compagnie n'est autre qu'une harfang des neiges appelée Nyra. Elle est très agile et est capable de faire de longs trajets pour apporter son courrier à la jeune Horne. Elle est également très affectueuse et il est parfois difficile pour Leonie de s'en détacher.

✚ ( prior incanto )

▲ QUELLES OPTIONS AVEZ-VOUS CHOISI ET POURQUOI ? ~ Les options qu'elle a choisi sont les suivantes: Défense contre les forces du Mal, Occlumancie, Legilimancie. Elle sait très bien quelles options sont recommandées afin d'exercer la profession d'Auror. Son père n'a eu cesse de la conseiller pendant toute sa scolarité. Elle a bien évidemment décidé de l'écouter et n'a jamais regretté son choix. Bien qu'il ait toujours été assez strict au niveau de ses études, elle ne lui en a jamais tenu rigueur. Si elle souhaite devenir Auror, elle est persuadée que la seule manière de réussir est de prêter une oreille attentive aux conseils de son paternel. ▲ QUELLE EST VOTRE MATIÈRE FAVORITE, AINSI QUE VOTRE POTION ET SORT FAVORIS ? ~ Sa matière préférée: occlumancie, car elle lui permet de dépasser ses limites, empêcher les autres de pénétrer les barrières de son esprit. Sa potion préférée: La potion d'amnésie ou celle de confusion. Il faut dire que c'est assez utile quand on souhaite se sortir du pétrin sans avoir à donner de justification particulière. L'un de ses sortilèges favoris est 'Accio'. Etant une personne un peu paresseuse, elle use donc de la magie pour que les objets viennent à elle et pas le contraire. ▲ COMMENT VOUS VOYEZ-VOUS APRÈS VOS ÉTUDES? ~ Elle étudie afin de devenir Auror. Son père en était un et elle souhaite plus que tout suivre ses pas. Il a toujours été son modèle, un modèle de vertu, de sagesse. Elle l'a idolâtré pour ses actions plus qu'honorables depuis sa plus tendre enfance. Elle sait qu'il ne sera pas facile de concilier vie de famille et vie professionnelle mais elle compte s'en sortir. C'est une Horne, après tout. ▲ DANS QUELLE MAISON AIMERIEZ-VOUS ÊTRE? ~ Elle n'a, à vrai dire, aucune préférence. Certes, beaucoup de ses proches (également des gens qui ne la fréquentent pas ou ayant posé un simple regard sur elle) voient en elle une Serpentard. Peut-être est-ce sa froideur, son côté cynique? Cependant, elle a toujours affirmé être capable de s'intégrer dans n'importe quelle maison.

▲ QUELS SONT VOTRE EPOUVANTARD ET VOTRE PATRONUS ? ~ Son épouvantard? La jeune Horne n'est pas du genre peureuse. En apparence seulement. Bien qu'elle ne le montre pas, elle manque particulièrement de confiance en elle. Personne ne pourrait le deviner, mais elle a peur de tourner folle et de ne plus savoir quel camp choisir. Elle a souvent entendu son père lui raconter des histoires effroyables concernant certains sorciers qui avaient mal tourné -par soif de pourvoir, par exemple- et elle craint de devenir l'un d'entre eux. Son épouvantard prend sa forme: Leonie Horne, vêtue de noir, au service d'un mage noir (en somme, un Mangemort). Son patronus, quant à lui, prend la forme d'un félin appelé lynx boréal. Un très bel animal sur longues pattes, à courte queue et aux oreilles pointues qu'elle affectionne particulièrement. ▲ SI VOUS ÉTIEZ DEVANT LE MIROIR DU RISED, QUE VERRIEZ VOUS ? ~ Elle se verrait. Elle, auror accomplie, entourée des bras aimants de son époux et de deux enfants: une fille et un garçon. Un peu cliché mais c'est tout ce qu'elle a toujours souhaité. Sans oublier la présence rassurante de sa meilleure amie qui a quitté cette terre bien assez tôt. Le visage de l'homme en question reste encore flou bien qu'un homme hante ses pensées... Il n'a cependant pas la carrure et l'attitude nécessaire pour combler ce rôle. Tout ce qu'elle souhaite, c'est avoir un futur. Pouvoir vivre sa vie comme elle l'entend, être chérie et chérir ses proches à son tour. ▲ VOTRE AVIS SUR LA RADIO PIRATE ? ~ Elle n'émet pas d'avis particulier à ce propos mais elle n'en est pas totalement fana. Certes, elle est souvent amusée par les commentaires émis par cette radio pirate mais elle craint d'être un jour la cible de ces animateurs et elle est persuadée qu'à ce moment-là, le concept ne la fera plus autant rire. Et puis, cela lui fait un peu penser à autre chose qu'à ses problèmes personnels, ça lui change les idées et elle ne demande pas mieux. ▲ QUE PENSEZ-VOUS DE LA NOMINATION DE DERWENT SMITHLEY AU POSTE DE DIRECTEUR ? ~ Elle comprend qu'on veuille mettre de l'ordre au sein de l'établissement mais de là à tout inspecter avec minutie, sans laisser le bénéfice du doute aux élèves, il ne faut pas pousser. Elle s'oppose totalement au nouveau régime instauré à Poudlard par le ce Derwent Smithley. Elle lutte activement et fait donc de son mieux en espérant un jour faire améliorer le cours des évènements.

✚ ( expecto patronum )

C'est une pacifiste, elle déteste la violence. Enfin, tout est relatif dirons-nous. Elle ne cautionne pas tellement la violence physique mais elle peut être une vraie langue de vipère. - Elle ne laissera jamais personne lui marcher sur les pieds. Quand elle convoite quelque chose, elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour l'obtenir. Et elle l'obtient. - Elle pourrait étancher sa soif en buvant des litres de bièraubeurre qui est très certainement sa boisson favorite. Sans oublier le whisky pur feu qu'elle consomme toutefois avec plus de modération. - Fizwizbiz et autres sucreries, la demoiselle en raffole et en a souvent dans ses poches. Inutile de précier qu'Honeydukes est sa boutique préférée. - Elle n'a aucun horcruxe en sa possession. Si jamais elle avait dû, le sien aurait sûrement la forme du médaillon que lui avait auparavant offert sa grand-mère. - Bien qu'elle soit déjà quelqu'un de relativement calme et posée, il lui arrive cependant -quelque fois- d'avoir recours à au philtre de paix (très utile lorsqu'il est question de supporter les moqueries incessantes de Tomas). - Elle ne laisse rien paraître mais souffre affreusement de la disparition de son amie, Aurore. - Pour la demoiselle, tout est noir ou blanc, c'est tout ou rien, il n'existe pas de juste milieu. - Elle a toujours été une passionnée d'art, notamment de danse. Cet amour, cette passion de la danse lui ont été prodigués par ses parents. Sa mère, plus exactement. Il faut dire qu'elle se débrouille assez bien, très bien même. - UC.

Spoiler:

✚ ( limacius eructo )

Les bras croisés, le regard posé sur sa meilleure amie qui s'affairait à récupérer quelques objets qui traînaient ça et là, Leonie la jugeait silencieusement. « Qu'est-ce que tu fais? Ne me dis pas que tu vas encore faire le mur? » Elle était sur le point de rendre une petite visite à un autre élève de l'école. Élève qu'elle ne portait pas dans son cœur, elle n'avait jamais compris ce qu'Aurore lui trouvait de si particulier. Il passait son temps à martyriser les pauvres élèves de Poudlard, regardant tout le monde de haut -y compris elle- et n'avait rien du portrait du prince charmant qu'avait pour habitude de lui dresser son amie. Loin de là, il était aux antipodes de cet homme là. Elle avait fait au mieux pour le désintéresser de Tomas, en vain. Elle n'avait d'yeux que pour lui. Leonie avait fini par baisser les bras en tombant sur le visage rayonnant de son amie chaque fois qu'elle rentrait de son escapade. Elle n'approuvait pas la relation unissant Aurore et Tomas mais s'il arrivait à la rendre heureuse, alors elle n'avait plus son mot à dire. Elle souhaitait juste s'assurer du bonheur de son amie qui était plus une sœur qu'autre chose à ses yeux. « Arrête, il n'est pas si odieux. Il est attentionné, di- » La jeune Horne laissa échapper un rire cynique -presque un fou rire-, elle ne comprenait vraiment pas. Elle fut récompensée par une tape derrière la tête et un regard des plus noirs. Décidément, il allait lui falloir plus que ça pour la convaincre de la bonté du jeune homme. Ça n'était pas gagné. Elle haussa les épaules ne parvenant toujours pas à contenir son rire. Elle alla s'installer sur son lit et jeta un regard inquiet à son amie. Ce n'était pas la première fois qu'elle allait le rejoindre, seulement elle ne pouvait s'empêcher de la protéger d'une éventuelle déception. S'il y avait bien une chose que la jeune Leonie Horne ne pouvait supporter, c'était de voir ses proches souffrir et ne rien faire pour apaiser leur chagrin. Ce que lui avait maintes fois reproché son père. Si elle souhaitait réussir, elle devait garder son sang froid et ne pas laisser sa pitié prendre le dessus et ce, peu importe la situation. « Aurore, écoute-moi. Fais attention à toi. Je sais que tu le trouves tout à fait charmant et qu'il te rend heureuse et crois-moi, il m'est bien difficile de passer outre son attitude de... bref, tu sais tout le bien que je pense de lui. Sache seulement que s'il te rend heureuse, alors tu as ma bénédiction. » Non pas qu'elle en avait réellement besoin mais elle savait q'un peu de soutien ne faisait de mal à personne. Son amie déposa ce qu'elle tenait en main et vint la prendre dans ses bras. « Merci maman. » Un sourire inquiet se dessina sur les lèvres de Leo. Étrangement, elle était persuadée que la finalité de cette histoire ne présageait rien de bon. Elle pensait qu'elle allait devoir payer les pots cassés car il finirait par briser le cœur de sa meilleure amie mais elle n'avait pas imaginé, pas même une seule seconde, que ce serait lui qu'elle finirait par épauler. Si on lui avait dit qu'elle passerait plus d'une minute en compagnie du dénommé Tomas Coleman, elle aurait ri au nez de la personne qui avait eu la mauvaise idée de lui faire cette réflexion. Ces deux-là ne pouvaient pas se voir en peinture. La seule raison pour laquelle ils ne s’entretuaient pas -outre le peu de temps qu'ils passaient ensemble- était Aurore. Et puis, elle les abandonna. Elle n'était plus là pour veiller sur eux. Leonora Horne ne se doutait pas qu'elle allait devoir veiller sur Coleman. Elle n'était peut-être pas sa plus grande fan mais elle savait que c'est ce que son amie aurait voulu. Elle ne voulait tout simplement pas la décevoir. Cependant, avec la disparition d'Aurore, personne n'était là pour veiller sur elle. Alors elle souffrait en silence... personne pour la calmer, personne pour la rassurer. Seule face aux horreurs du monde. On lui avait enlevé son repère, son amie, sa sœur et elle ne pouvait rien faire pour arranger les choses. Retourner en arrière.

Alors qu'elle se préparait à se rendre aux funérailles de son amie, les larmes ne cessaient de rouler sur les joues de la jeune Horne qui ne parvenait plus à se contrôler. Elle ne voulait croire à l'atrocité de la situation mais il fallait qu'elle se rende à l'évidence, Aurore n'allait plus revenir. Leonie n'aurait plus personne à qui confier ses secrets, plus personne avec qui partager ses déboires. Alors quand ses proches s'évertuaient à lui dire de reprendre ses esprits et de rester forte, elle n'avait qu'une envie, claquer la porte, s'en aller, hurler à la face du monde qu'elle ne se calmerait pas tant qu'on ne lui aura pas rendu sa meilleure amie. « Tu te fiches de moi, là? Elle était ma meilleure amie! Bien sûr que j'ai le droit de me plaindre et de me sentir mal. J'aimerais juste qu'on m'autorise à être faible parfois. Je ne peux tout simplement pas être impassible. Je sais qu'il va falloir que je garde la tête haute à l'avenir si je veux suivre tes pas mais ce que tu me demandes là, c'est impossible. Je ne peux pas gambader dans les couloirs de l'école, un grand sourire pendu aux lèvres, alors que ma meilleure amie est... morte. Ce n'est pas dans ma nature. » Morte. Elle détestait ce mot. C'était bien la première fois qu'elle avait osé le prononcer depuis la disparition d'Aurore. Elle pria son père de la laisser en paix afin qu'elle puisse se préparer à affronter le monde réel. Un bien triste monde. Elle ramassa les dernières affaires qui traînaient au sol et alla rejoindre ses parents qui l'attendaient patiemment à l'entrée. Elle ressentit le besoin de tourner les talons, de s'enfuir. Elle parvint toutefois à réprimer cette envie et se retrouva finalement devant la tombe de son amie, à se recueillir. Les parents de la défunte vinrent à ses côtés afin de s'enquérir de la situation. La situation Aurore-Tomas. Ils ne comprenaient pas la raison pour laquelle il ne s'était pas présenté aux funérailles et elle non plus, à vrai dire. Certes, cela paraissait insurmontable, il ne devait sûrement pas accepter la réalité des évènements. Elle voulait comprendre son refus d'assister à la cérémonie qui n'en était clairement pas une, mais elle n'y parvenait pas. Elle voyait là un énième moyen pour lui de se faire remarquer, de jouer le rôle du type inatteignable. Inébranlable. Elle inventa néanmoins une excuse pour ne pas qu'ils se fassent une mauvaise opinion de lui et se confondit en excuses alors qu'elle n'avait, évidemment, rien fait de mal. Elle se souvenait de son regard absent alors qu'il quittait la Grande Salle ne supportant pas les remarques des autres sorciers. Elle avait voulu courir après lui et lui dire que tout irait bien mais elle savait que c'était un mensonge. Tout n'irait pas bien. Alors elle le suivit du regard et pensa qu'il valait mieux qu'il déverse sa colère sur autre chose que sur elle. Aujourd'hui, elle se tenait seule devant une pierre tombale. Des larmes ruisselaient le long de ses joues humides et un sourire triste campait sur ses lèvres. « Hey. Je- tu ne devrais pas être là. Peut-être est-ce moi qui devrait être à ta place. Tu as toujours été plus compréhensive, plus forte que moi. Je t'enviais tellement! Je ne te l'ai jamais avoué ouvertement mais tu étais mon modèle. Tu manques à tellement de monde, Rory. Tes parents, tes amis, moi. Tomas. La mort t'a arrachée à nous et je n'arrive pas à imagi- » Sa voix se brisa, ses jambes tremblaient, elle se laissa tomber sur ses genoux. De son sac, elle sortit une fiole contenant un liquide d'un bleu turquoise qu'elle fit rouler entre ses doigts. Ce philtre de paix lui permettrait de se calmer, d'atténuer son agitation. Il ne restait plus qu'à portait le liquide à ses lèvres. Elle entendit un léger crissement derrière elle et rangea la fiole dans son sac qu'elle prit soin de bien refermer.